mardi 20 avril 2010

premiers yaourts maison sans yaourtière



Bon, je vais encore râler...

Il y a des modes en cuisine, nous le voyons bien sur les blogs et nous les suivons tous plus ou moins.
Mais en parallèle, on nous pousse aussi à nous équiper de machines en tout genre. La machine à pain a été un parfait exemple il y a quelques années. J'avoue ne pas en avoir et être satisfaite des pains maison qu'il m'arrive de faire, parfois un peu ratés... mais tous différents et avec une belle croute croustillante.

Dernièrement, je me suis interrogée sur les yaourtières, leur utilité. Curieuse de goûter à des yaourts maison j'en ai parlé autour de moi et ma mère m'a confirmé avoir fait des yaourts il y a plusieurs dizaines d'années juste avec sa cocotte-minute.

Pas d'hésitation, j'ai essayé : pari réussi ! Mode d'emploi ici.



Il est vrai que les yaourts maison n'ont rien à voir avec ceux du commerce, qu'ils sont doux et crémeux. Je vais sans doute continuer à en faire ainsi, de temps en temps, mais, pour ma part, pas question d'investir dans un Nième appareil qui finira tôt ou tard au fond d'un placard.

Poêlée de légumes de saison et ... billet d'humeur





En accompagnement ou pour faire le plein de verdure pour un repas du soir léger comme nous l'avons fait, voici quelques "mini" poireaux du jardin cuits au bouillon, et revenus avec un peu d'huile d'olive avec carotte, céleri, radis noir, oignon, émincés finement. Des légumes encore croquants, parsemés de graines de sésame toastées et servis avec des tuiles de comté.




Où comment se régaler avec des choses saines et simples. Et puis avec le retour des beaux jours les envies changent et les légumes d'été se font attendre . Il y en a toute l'année sur les étales, mais je parle des vrais légumes de saison, cueillis à maturité et dont la culture respecte au mieux l'environnement et les hommes qui les produisent sans vouloir satisfaire à n'importe quel prix nos caprices d'occidentaux trop gâtés.



Sur ce, bonne journée !



jeudi 15 avril 2010

Flans de céréales et légumes, oeuf mollet et méli-mélo radis-fenugrec


Voici un repas complet, idéal pour le soir où pour un repas léger le midi.

Pour les flans :

- 1 tasse de flocons de quinoa
- 1/2 tasse de petits flocons d'avoine
- 2 oeufs
- 1 tasse de lait
- 5 cl de crème soja
- 1 carotte râpée
- 1 morceau de céleri rave râpé
- 4 épices
- sel
- poivre du moulin

Bien mélanger tous les ingrédients, cuire au four, T°6 (180°C) dans un moule à cake beurré ou des ramequins individuels.

J'ai utilisé ici un moule à cake. Une fois le flan refroidi je l'ai coupé en 2 dans l'épaisseur et j'ai ensuite découpé des disques (de 3 cm d'épais) à l'emporte pièce. J'ai ensuite réchauffé les disques obtenus dans très peu d'huile d'olive à la poêle et les ai ensuite posés sur un papier absorbant.
On pourrait ajouter dans l'appareil du comté râpé.
J'avais accompagné ces flans d'un oeuf poché (dans l'eau bouillante vinaigrée non salée) ainsi que d'une petite salade de pousses de fenugrec et de radis avec des graines de sésame grillées et une vinaigrette vinaigre balsamique/huile de sésame.




NB : les pousses de fenugrec étant un peu amères, je l'ai passe très rapidement dans l'eau bouillante salée pour ensuite les replonger dans l'eau glacée pour les cuire très légèrement et garder une belle teinte verte mais surtout tous les bons nutriments qu'elles contiennent.


Voilà de quoi participer au jeu organisé par Tarzile qui consiste à proposer des plats qui viendront enrichir un recueil de recettes sans viande.




jeudi 8 avril 2010

Mes premiers makis : makis végétariens

Cela faisait longtemps que je rêvais devant les makis et autres sushis proposés sur d'autres blogs, en me disant que cela devait être infaisable. Après avoir trouvé des feuilles d'algues séchées (nori) très récemment dans une bio coop, je me suis lancée.
Le résultat est sans doute très loin des makis effectués dans la pure traditions mais j'avoue que pour un premier essai j'étais assez satisfaite ! Bon, d'accord, j'ai pris quelques libertés : du riz arborio faute d'avoir trouvé du riz japonnais à sushis , du vinaigre de cidre pour remplacer le vinaigre de riz...
J'ai laissé trempé le riz une nuit comme indiqué sur l'un des sites que j'ai visité avant de tenter l'expérience. Le riz a ainsi cuit assez rapidement (une vingtaine de minutes à couvert démarrage à froid pour 300g de riz et 30 cl d'eau, encore autant de temps pour le laisser gonfler). J'ai ensuite incorporé délicatement au riz 4 càs de vinaigre porté à ébullition avec 2 càs de sucre et 1/2 càc de sel.
Mes premiers makis étaient végétariens : j'ai un peu peur de manipuler du poisson cru. Délicieux, mais je n'ai pas dit mon dernier mot et avant d'utiliser du poisson cru, la prochaine fois je tenterai les crevettes et/ou le poisson fumé.



J'en avais fait deux sortes :

- mangue et avocat marinés avec de la sauce soja, du miel et du gengembre, lentilles béluga germées
- carottes, céleri, radis noir râpés additionnés de sauce soja et de jus de citron, sésame taosté (+ un petit reste d'avocat pour certains)

Pour accompagner, une petite sauce à parfaire, d'ailleurs j'attends vos témoignages, conseils et suggestions :
vinaigre de cidre+sauce soja+ miel+cubes de mangue+sésames taostés.

Mini tartelettes poireau-reblochon


Voici une association déjà déclinée ici que j'apprécie beaucoup. Sympa à l'apéritif ou pour un repas du soir avec une petite salade verte assaisonnée d'huile de noix.



- une pâte feuilletée (désolée, mais je ne me suis encore jamais lancée dans la pâte feuilletée maison et ça ne me tente pas trop pour l'instant !)
- un jaune d'oeuf pour dorer la pâte
- 2 blancs de poireaux
- 50 g de reblochon environ
- sel
- poivre du moulin
- huile d'olive pour faire revenir préalablement les poireaux émincés.




Je ne détaille pas la recette davantage, c'est du pur assemblage. Mais qu'est-ce que c'est bon !

samedi 3 avril 2010

Parmentier de veau ou comment accommoder les restes...


Pour 2/3 personnes :

- reste d'osso bucco (environ 100g désossé) avec de la sauce
- 1 panais de taille moyenne
- 3 pommes de terre " " "
- sel
- poivre du moulin
- 50 g de comté râpé


Mixer la viande en conservant quelques morceaux, incorporer la sauce (tomate, oignon, ail, romarin, carotte, zeste d'orange), réserver.

Préparer la purée en faisant cuire à l'eau bouillante salée le panais et les pommes de terre (attention, le panais cuit un peu plus longtemps)

Passer, écraser à la fourchette (je ne voulais pas une texture trop lisse), poivrer et rectifier l'assaisonnement au besoin.

Mettre un peu de purée dans un plat, des cercles, ou des ramequins. Ajouter le hachis d'osso bucco, recouvrir de purée et finir par le comté râpé.

Mettre dans un four chaud (200°C) pendant 15-20 min.

L'orange contenue dans mon osso bucco s'alliait très bien avec la purée pomme de terre-panais. A refaire !
J'avais également essayé de faire des chips de panais, à parfaire c'est délicieux !

Tartinade apéritive

- 150 g de fromage frais (ici : Madame L...)
- 2 càs de câpres
- une 10aine d'anchois à l'huile
- le jus d'un demi citron jaune
- poivre du moulin

Prendre soin de gratter les anchois ou de bien les tamponner avec du papier absorbant afin d'enlever l'excès d'huile mais surtout de sel, au besoin.

Mixer l'ensemble des ingrédients.




Ici, à l'apéritif sur du pain maison grillé. Très bon aussi en dip avec des bâtonnets de légumes croquants (carottes, radis noir, feuilles d'endives)...
Peut-être serait-il intéressant d'utiliser du petit suisse afin de limiter davantage le sel, car les anchois et les câpres sont déjà assez salés.